Hillary Clinton,
une histoire de famille
Nom CLINTON
Prénoms Hillary, Diane
Sexe Femme
Taille 169 cm
Poids 65 kg
Âge 69 ans
« Stronger together »
(« Plus fort ensemble »)
Donald Trump,
le candidat inattendu
Nom TRUMP
Prénoms Donald, John
Sexe Homme
Taille 188 cm
Poids 104 kg
Âge 70 ans
« Make America great again »
(« Rendre sa grandeur à l’Amérique »)
Une politique d’intégration
Le mur Trump
« Accueillir
65 000
réfugiés syriens »
« L'immigration illégale nous coûte
200 milliards
par an »
« Nous devons d'abord essayer de gérer les gens qui sont déjà là. »
« Les Mexicains amènent avec eux la drogue, la criminalité. Ce sont des violeurs. »
« Trump, tes insultes envers les Mexicains, les musulmans et d'autres t'ont mené dans le trou… » Vicente Fox, ancien président du Mexique
No hay vuelta atrás, Trump, tus ofensas hacia los mexicanos, musulmanes y más, te han llevado al hoyo donde estás hoy ¡Adiós, Trump!
— Vicente Fox Quesada (@VicenteFoxQue) 31 août 2016
« Le Mexique paiera pour le mur »
Mexico will pay for the wall - 100%!#MakeAmericaGreatAgain #ImWithYouhttps://t.co/pSFuPZz0xP
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 1 septembre 2016
Déclaration de Donald Trump lors d'un meeting dans l’Arizona.
« Gouverneur Pence : nous ne sommes pas un truc ! »
Eva Longoria répond à Mike Pence, le colistier de Donald Trump.
L’égalité des droits
Une société conservatrice
© Mandel Ngan/AFP
« Il doit y avoir une certaine forme de punition » (pour les femmes qui avortent)
JUST IN: Donald Trump tells @MSNBC: "There has to be some form of punishment" for abortion https://t.co/jgbstbqceO
— MSNBC (@MSNBC) 30 mars 2016
« L’avortement devrait être un droit, non seulement sur le papier, mais en réalité. »
SCOTUS's decision is a victory for women in Texas and across America. Safe abortion should be a right—not just on paper, but in reality. -H
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 27 juin 2016
« Les gens [transgenres] utilisent les toilettes qu’ils jugent adéquates, et il n’y a pas de problème. »
Plus interventionniste qu’Obama
La guerre contre l’EI, un conflit de civilisations
« Nous devons prendre en chasse Abou Bakr al-Baghdadi, le leader de Daech, pour le traduire en justice. »
Une armée renforcée
540 000 soldats
1 200 avions
36 bataillons de marines
350 navires et sous-marins
La « Situation Room » lors de la capture de Ben Laden
© Pete Souza/The White House/MCT via Getty Images
« Obama est le fondateur de Daech. Et le cofondateur est Hillary Clinton la crapule. »
Les Etats-Unis, le gendarme du monde
Plus isolationniste
« Trump est un candidat qui ne comprend ni l'Amérique, ni le monde. »
Trump dénonce l’accord sur le nucléaire iranien d’Obama
What's more dangerous for the country--the Iranian nuclear threat or @BarackObama as President?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 16 août 2012
« Trump perd souvent son sang-froid. Imaginez-le dans la Situation Room… »
Every time Trump loses his temper, imagine him in the Situation Room making life-or-death decisions on our behalf.https://t.co/OjL116AV74
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 3 juin 2016
Fin de la guerre froide ?
© PETRAS MALUKAS / AFP
Un meilleur encadrement
Une liberté totale
« Les armes de guerre n’ont pas leur place dans nos rues. »
« Si les personnes si violemment abattues à Paris avaient eu des pistolets, elles auraient au moins eu une chance de résister. »
If the people so violently shot down in Paris had guns, at least they would have had a fighting chance.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 janvier 2015
« Une personne qui brigue la présidence des Etats-Unis ne devrait en aucune manière suggérer la violence. »
"A person seeking to be the President of the United States should not suggest violence in any way." pic.twitter.com/Uu55CBCqdK
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 9 août 2016
Donald Trump à la Convention nationale de la NRA le 20 mai 2016
© Luke Sharrett/Bloomberg via Getty Images
De plus en plus « green »
Le climatosceptique
Un demi-milliard
de panneaux solaires
d'ici à 2020
« Ça a toujours été comme ça, le temps change, il y a des tempêtes, de la pluie, et des belles journées. »
« Les Etats-Unis, une superpuissance d’énergie propre demain »
As part of her plan to meet the climate challenge & make the US a clean energy superpower, Hillary's setting 2 goalshttps://t.co/uqjEbdJ18G
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 29 juillet 2015
« Le très coûteux réchauffement climatique, une connerie qui doit cesser. »
This very expensive GLOBAL WARMING bullshit has got to stop. Our planet is freezing, record low temps,and our GW scientists are stuck in ice
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 2 janvier 2014
Mettre les plus riches à contribution
Un grand plan de réduction d’impôts
« Ce sera la plus importante baisse d'impôt depuis Reagan ! »
« Alléger la charge fiscale pour les plus riches ne fonctionne pas. »
« En train de signer mon avis d’imposition, n’est-ce pas ridicule ? »
Signing a recent tax return- isn't this ridiculous? pic.twitter.com/UdwqF4iZIZ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 25 février 2016
Le New York Times a publié la déclaration d’impôts de 1995 de Trump qui montre des pertes de 916 millions de dollars.
Three pages of Trump's tax returns confirm he's a business failure who's gotten rich at your expense. Imagine what he’s hiding in the rest. pic.twitter.com/E3Wt3KRleN
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 3 octobre 2016
« Je n’ai pas payé d’impôts, ce qui fait de moi quelqu'un d'intelligent. [...] J’ai utilisé les lois du pays. »
Des emplois grâce aux investissements publics
Fin des emplois délocalisés
« Créer des emplois permet de favoriser une croissance forte. »
« Je serai le plus grand président de l’emploi que dieu ait jamais créé. »
« 10 millions d’emplois supplémentaires »
Every American willing to work hard should be able to find a job that provides dignity, pride, and decent pay that can support a family.
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 11 août 2016
« Des pays comme le Mexique nous ‘’volent’’ nos emplois. »
The "Rust Belt" was created by politicians like the Clintons who allowed our jobs to be stolen from us by other countries like Mexico. END!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 30 juillet 2016
Des accords plus équitables
Un Etat protectionniste
« Moi présidente, la Chine rentrera dans le rang. »
« La Chine est responsable de près de la moitié de notre déficit commercial. »
Une chemise de la marque DJ Trump fabriquée au Bangladesh
Trump's speaking about outsourcing right now.
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 28 juin 2016
Here’s one of his shirts—made in Bangladesh: https://t.co/GBx8oJhE6W pic.twitter.com/2jeNO3NDbq
« La Chambre de commerce ne veut pas renégocier nos mauvais accords commerciaux. »
For reasons only they can explain, the @USChamber wants to continue our bad trade deals rather than renegotiating and making them better.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 30 juin 2016
Dans les pas d’Obama
Supprimer l'Obamacare
« Pas de coupes dans la sécurité sociale. »
« Hillary veut un système de santé qui ressemble à celui du Canada et ce serait un désastre. »
Depuis l’Obamacare, la proportion
de non-assurés a décliné de
20% en 2013
à
13% en 2015
« Des électeurs d’Obama morts pourront être ressuscités après la signature de l’Obamacare. »
Maybe some of the dead voters who helped get President Obama elected can be brought back to life after signing up for ObamaCare.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 novembre 2013
Les « Billary », amour et pouvoir
Son mari, un atout précieux
Sympathique, progressiste et novateur, aux yeux des Américains, Bill Clinton, est toujours très populaire aux Etats-Unis où il incarne le président de la prospérité.
Il met sa popularité au service de sa femme. Il ne tarit pas d’éloges sur Hillary lors de ses discours, la rendant plus humaine, elle qui est perçue comme autoritaire, distante, froide, ambitieuse et calculatrice.
Les Trump : amour, gloire et beauté
Melania, la touche glamour
Donald Trump aime les femmes, très grandes et très belles. Melania, de 24 ans sa cadette, est sa troisième épouse avec qui il a eu son cinquième enfant, Barron (10 ans).
Discrète depuis le début de la campagne, elle prend la défense de son « Tiger » (comme elle le surnomme) sur CNN quand celui-ci est accusé d’agressions sexuelles. Elle crée la polémique et s'attire les foudres de la twittosphère en plagiant le discours de Michelle Obama via #FamousMelaniaTrumpQuotes.
« Hillary m’a donné ses premières années, je lui donne mes vingt suivantes. »
Déclaration de Bill juste avant de quitter la Maison Blanche en 2001.
Sur les marches du pouvoir
Les trois aînés, Donald Jr, Eric et Ivanka, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization) sont désormais les plus proches conseillers du patriarche.
Tiffany, Eric, Ivanka, Donald Jr, Melania et Donald © D. Dipasupil/FilmMagic
Ivanka est la préférée de Donald, c’est une femme d’affaires redoutable, fine diplomate, influente sur les réseaux sociaux. Mère de famille accomplie, elle est mariée à Jared Kushner, un magnat de l’immobilier et propriétaire du journal The Observer. Amie proche de Chelsea Clinton, elle s’est toujours intéressée à la politique. Décrite comme l’un des cerveaux de la campagne de son père, elle est sa caution féministe, et a souvent pris la parole pour le défendre quand il était en difficulté.
« Il y a 40 ans, je me suis mariée avec le mec le plus mignon de la bibliothèque. »
40 years ago, I married the cute guy from the library. Happy anniversary, @billclinton—you've still got it! -H pic.twitter.com/H6AaXAKdek
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 11 octobre 2015
L'aîné, Donald Jr partage le quotidien de sa famille-modèle aux valeurs très conservatrices sur les réseaux sociaux. Il peut se montrer aussi très provocateur comme lorsqu'il a comparé les réfugiés syriens à des bonbons Skittles empoisonnés.
Eric est le plus discret, il gère entre autres les golfs et les vignobles de la famille, la Trump Winery.
« Je suis ici fière d’être Américaine, démocrate, maman et fille. »
.@ChelseaClinton: I'm here as an American, Democrat, mother and a "very, very proud daughter" https://t.co/jFa7XKFa5m
— ABC News Politics (@ABCPolitics) 29 juillet 2016
Chelsea Clinton, la fille modèle
36 ans, vice-présidente de la Fondation Clinton depuis 2013, Chelsea s’est engagée pleinement dans la campagne présidentielle de sa mère. Comme son père, elle chante les louanges de sa mère qu’elle présente comme son « héroïne ». Présente sur les réseaux sociaux, c’est l’atout jeune et féministe d’Hillary pour attirer les votes des 18-35 ans.
Enfin, il y a Tiffany, 22 ans, la moins connue du clan Trump. Elle a été élevée par sa mère, Marla Maples, à Los Angeles, loin du reste de la famille. Elle ne gère aucune affaire de son père, mais vit grâce à son argent dont elle fait abondamment étalage sur les réseaux sociaux. Depuis qu'elle apparaît avec le clan, son compte Instagram a été nettoyé.
Hillary, « aficionado du tailleur pantalon »
Là, ça coince… Hillary a longtemps été fan du style « mamie chic », voire « mémère » comme le souligne le compte Instagram à succès @hillarylooks.
Donald Trump, un look qui décoiffe
Les années 1980 lui collent à la peau. Son style, sa coupe de cheveux n’ont pas bougé depuis ses années Golden boys. Même son slogan de campagne « Make America great again » est une quasi copie de celui de Ronald Reagan en 1980, « Let’s make America great again ».
@hillarylooks sur Instagram
La fausse note
Donald Trump s’habille chez Brioni, une référence du costume 100 % made in Italy. Vendus entre 5 400 et 7 000 dollars, ils ont suscité peu de critiques au regard du tollé provoqué par la veste Armani à 11 000 euros que portait Hillary lors de la primaire de New York. La fausse note vient peut-être de sa cravate, toujours trop longue et souvent trop colorée. Le chic masculin veut que la pointe de la cravate ne dépasse pas la ceinture.
Tout un arc-en-ciel...
En 2000, lorsqu’elle brigue le poste de sénatrice de l’Etat de New York, elle adopte le tailleur-pantalon qu’elle décline dans toutes les couleurs flashy (bleu roi, rose fuchsia, jaune mimosa), avec des petits talons de trois centimètres.
Une coiffure singulière
Mais c'est surtout son teint orange et sa coupe de cheveu en forme de casque qui font jaser.
Une couleur approximative, du blond platine au jaune paille en passant par le jaune poussin, la chevelure de Donald Trump reste un mystère pour beaucoup, même si de nombreux médias ont mené l’enquête. Vrais cheveux, implants capillaires, moumoute ?
Son seul secret capillaire percé ce jour est l’utilisation quotidienne de spray CHI Helmet Head Extra Firm de Farouk Systems (11,99 dollars la bouteille), ce qui expliquerait cette allure de casque si l'on s'en réfère à la traduction littérale.
La papesse de la mode au secours d’Hillary
Depuis qu’elle brigue la présidence des Etats-Unis, son look est plus sobre. Elle s’est notamment entourée de la papesse de la mode Anna Wintour, la rédactrice en chef de Vogue US à qui l’on doit le choix du tailleur blanc signé Ralph Lauren que portait Hillary lors de son investiture officielle lors de la Convention Démocrate. Un tailleur made in USA !
Hillary Clinton wins the support of fashion's queen https://t.co/vUmzG4jIZd pic.twitter.com/P3J75Kdzh9
— Mashable (@mashable) 19 février 2016
Une de The Economist : Washington nous avons un problème
La bourde
Lors de sa victoire à la primaire de New York, le 19 avril 2016, Hillary prononce un discours sur la lutte contre les inégalités et porte une veste en tweed Armani à 11 000 euros selon le New York Post.
« Ce sont mes cheveux, que vous les aimiez ou pas. Ce sont mes cheveux. »
Son intrigante chevelure est devenue un sujet de moquerie mondial. Et tout le web se bidonne avec le hastag #trumpyourcat
Back to the Future
Son style, sa coupe de cheveux et son mauvais goût en matière de décoration, ont inspiré Bob Gale, le scénariste de Retour vers le futur, pour imaginer le destin de Biff Tannen, le méchant de la célèbre trilogie futuriste. Même le bâtiment Pleasure Paradise de Biff ressemble à l'hôtel-casino Trump Plaza, rapporte le Daily Beast.