Mohammad Bagher Ghalibaf
Conservateur
Age : 55 ans
Fonction actuelle : maire de Téhéran
Région d’origine : province du Khorasan-e Razavi (Nord-Est)
Sensibilité politique : conservateur
Armée. Mohammad Bagher Ghalibaf a-t-il une « mentalité de caserne », comme l’affirmait déjà Hassan Rohani lors de la précédente présidentielle ? En tout cas, le CV du maire de Téhéran est émaillé de références militaires. A 19 ans, il commande déjà, lors de la guerre Iran - Irak, ses propres troupes et prend rapidement du galon jusqu’à atteindre, à 35 ans, le grade de général de brigade. Il prendra ensuite la tête des forces aériennes des Gardiens de la révolution avant d’être nommé responsable de la police iranienne en 1999.
Téhéran. En 2005, Ghalibaf succède à la mairie de Téhéran à Mahmoud Ahmadinejad, qui vient d’être élu à la présidence. Ses nombreux chantiers dans la capitale lui valent l’image d’un « homme d’action ». Mais le bilan reste mitigé, notamment en ce qui concerne le niveau de pollution, toujours très élevé. A cela s’ajoute une série de scandales (soupçons de corruption, mort de pompiers dans l’incendie d’une tour) qui ont terni sa réputation ces derniers mois.
Pauvreté. Mohammad Bagher Ghalibaf se pose, dans cette campagne, en défenseur des couches défavorisées, accusant l’actuel président d’être le candidat « des 4% » les plus riches du pays. Il prône notamment une augmentation des aides directes, la construction de logements sociaux et la création de cinq millions d’emplois.