Les écoutes téléphoniques
•  Condamné en 1ère instance  •

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Nicolas Sarkozy est condamné le 1er mars 2021 à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence. Il décide de faire appel de la décision de justice, a déclaré son avocate.

La mise sur écoute de Nicolas Sarkozy et de son avocat, Me Thierry Herzog, lors de l’enquête sur le supposé financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, révèle une tentative d'intervention auprès du haut magistrat, Gilbert Azibert, concernant la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt en échange d’un poste à Monaco. Nicolas Sarkozy est mis en examen le 2 juillet 2014 pour « trafic d’influence et corruption active » et « recel de violation du secret professionnel ». En mars 2016, la Cour de cassation valide ces écoutes judiciaires. Le 20 juin 2019, la justice valide définitivement le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel.

Le financement libyen
de la campagne de 2007
•  Mis en examen  •

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Nicolas Sarkozy est mis en examen, le 21 mars 2018, pour « corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens » dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement par le régime libyen de Mouammar Kadhafi de sa campagne électorale de 2007. L'ancien président de la République est également placé sous contrôle judiciaire. Le dossier repose sur les déclarations d’anciens proches de Mouammar Kadhafi. Saïf al-Islam, son fils a été le premier à demander à Nicolas Sarkozy, dans une interview à Euronews, le 11 mars 2011, de rendre l’argent.

Moussa Koussa, l’ex-chef des renseignements, serait l’auteur de la note publiée par Mediapart, accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros. Abdallah Senoussi, l’ancien chef du renseignement militaire, a affirmé, dès 2012, avoir supervisé le transfert de 5 millions d'euros par l'intermédiaire de Claude Guéant et l'homme d'affaires libanais Ziad Takieddine.

Parmi les pièces à conviction dont disposent les juges, un carnet appartenant à Choukri Ghanem, l’ancien ministre du pétrole, retrouvé mort noyé dans le Danube en 2012. Ce document ferait état, selon nos confrères de Mediapart, de trois versements à Nicolas Sarkozy en avril 2017.

Sur RFI, Moftah Missouri, l'ancien interprète personnel de Mouammar Kadhafi, affirme que ce dernier a contribué à la campagne électorale de Sarkozy, à hauteur de vingt millions de dollars.

En novembre 2020, Ziad Takieddine, qui avait accablé l’ancien président français, retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Il reste cependant toujours mise en examen. Le procureur national financier a affirmé que les charges contre Nicolas Sarkozy « ne se limitent pas aux déclarations » de Ziad Takieddine et s'appuient « sur des indices graves ou concordants ».

L’affaire Bygmalion
•  Mis en examen  •

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Le 16 février 2016, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour « financement illégal » de sa campagne présidentielle de 2012. Les comptes de campagne auraient été truqués pour dissimuler l’explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d’euros. La société de communication Bygmalion aurait mis en place un système de surfacturations pour compenser les dépenses de l’UMP. La société était chargée d’organiser les meetings et colloques de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Au total, le dépassement du plafond des frais de campagne s’élèverait à près de 18 millions d’euros.

Les recours en appel de Nicolas Sarkozy ont été rejetés. La cour d'appel de Paris confirme le jeudi 25 octobre 2018 le renvoi de l'ancien président français devant le tribunal correctionnel. Le procès aura lieu le 17 mars 2021.

L’affaire russe
•  Enquête préliminaire  •

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En juillet 2020, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d'influence » et « blanchiment » visant les activités de conseil de Nicolas Sarkozy auprès de Reso-Garantia, une société d’assurances, contrôlée par deux milliardaires russes. Nicolas Sarkozy a touché 500 000 euros dans le cadre d’un contrat pluriannuel conclu en 2019 et d’un montant de 3 millions d'euros.

Les sondages de l’Elysée
•  Protégé  •

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L’Élysée, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aurait conclu des contrats, sans appel d'offres, avec neuf instituts de sondages, notamment avec la société Publifact de Patrick Buisson, alors conseiller du président. Cela représente plus de 9 millions d’euros. Nicolas Sarkozy pourrait être couvert par son immunité présidentielle.

L’arbitrage Tapie
•  Protégé  •

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Nicolas Sarkozy aurait eu un rôle controversé, en juillet 2008, dans l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la revente de la société Adidas. L'homme d'affaires a reçu plus de 400 millions d’euros. Un arbitrage annulé en juillet 2016. Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), était à l’époque ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy. Elle est soupçonnée d’être intervenue pour que cette affaire se règle au bénéfice de M. Tapie. Elle a été reconnue coupable d'une « négligence » coûteuse pour les deniers publics, mais la Cour de justice de la République ne l’a pas condamnée.

Les hélicoptères au Kazakhstan
•  Protégé  •

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Les juges enquêtent depuis 2012 sur d’éventuelles rétrocommissions versées en France lors de la vente de 45 hélicoptères au Kazakhstan en 2010, pendant la présidence de Nicolas Sarkozy. Le 4 avril 2012, Tracfin, la Cellule de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, avait signalé au Parquet de Paris des mouvements de fonds suspects – plus de 300 000 euros – sur les comptes de Jean-François Étienne des Rosaies, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. L'ancien président est soupçonné d'avoir fait pression en 2011 sur le Sénat belge, à la demande du président kazakh, Nursultan Narzerbaiev, pour adoucir le sort judiciaire de trois oligarques kazakhs poursuivis en Belgique.

L’affaire Karachi
•  Cité  •

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Les juges enquêtent sur un système de rétrocommissions sur des ventes d’armes avec le Pakistan et l'Arabie saoudite qui aurait servi à financer la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy était ministre du Budget et porte-parole de sa campagne. Nicolas Bazire, l’ancien directeur de cabinet de Balladur, Thierry Gaubert, l'ancien conseiller au ministère du Budget de Nicolas Sarkozy, Renaud Donnedieu de Vabres, ancien conseiller de François Léotard à la Défense, et les hommes d'affaires libanais Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir sont mis en examen. Nicolas Sarkozy est entendu comme témoin assisté.

L’affaire Bettencourt
•  Non-lieu  •

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Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu après sa mise en examen dans le volet « abus de faiblesse de l’affaire ». Ses agendas saisis lors de l’enquête sont toujours considérés comme pièces à conviction.

Les pénalités de campagne
•  Non-lieu  •

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Un non-lieu général a été prononcé le 9 septembre 2015, dans l'affaire des pénalités imposées à Nicolas Sarkozy, mais payées par l'UMP, pour le dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012.

Dans cette affaire, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, avait été mis en examen pour abus de confiance, tout comme l'ex-trésorière du parti, Catherine Vautrin. Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Voyages en jet
•  Sans suite  •

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Les juges du pôle financier de Paris enquêtaient depuis 2014, sur trois voyages en jet privé effectués par Nicolas Sarkozy et facturés à la société Lov Group de son ami Stéphane Courbit. L’enquête est close depuis novembre 2015, l’ancien président de la République n’a pas été mis en examen. En novembre 2017, les juges ont rendu une ordonnance de non-lieu.

Journaliste multimédia : Latifa Mouaoued

Conception et développement : Studio Graphique - France Médias Monde

Mise à jour : 01/03/2021
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