Les juges enquêtent sur un système de rétrocommissions sur des ventes d’armes ayant servi à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy était ministre du Budget et porte-parole de la campagne.
La société de communication Bygmalion aurait surfacturé des prestations pour l’UMP. La société était chargée d’organiser les meetings et colloques pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2012.
L’Elysée, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aurait conclu des contrats, sans appel d'offres, avec neuf instituts de sondages, notamment avec la société Publifact de Patrick Buisson alors conseiller du président.
L’Elysée aurait eu un rôle controversé, en juillet 2008, dans l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la revente de la société Adidas. L'homme d'affaires a reçu 403 millions d’euros.
Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations de financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu après sa mise en examen dans le volet «abus de faiblesse de l’affaire». Ses agendas saisis lors de l’enquête sont toujours considérés comme pièces à conviction.
La mise sur écoute de Nicolas Sarkozy et de son avocat, Me Thierry Herzog, lors de l’enquête sur le supposé financement libyen révèlent une tentative d'intervention auprès du haut magistrat, Gilbert Azibert, concernant la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt. Nicolas Sarkozy est mis en examen le 2 juillet 2014 pour «trafic d’influence présumé et violation présumée du secret de l'instruction».