Figure emblématique de la Ve République, président préféré des Français, ami des chefs d’Etats africains, Jacques Chirac nous a quittés après 40 ans de carrière politique dont 12 ans en tant que président de la République, un record sur la scène politique.



1956-1957

Le service militaire

Il s’engage dans la guerre d’Algérie.

1962-1967

Les débuts en politique

La Corrèze, son fief électoral.

1967-1974

Le « bulldozer » de Pompidou

« Chirac vous allez avoir un strapontin dans le gouvernement et n’oubliez jamais une chose, ne vous prenez pas pour un ministre. »

Georges Pompidou

27 mai 1968

Les accords de Grenelle

« Il n’avait rien préparé. Pas une idée ! »,

Henri Krasucki, le numéro 2 de la CGT

Mars 1969

L’impair « Château Chirac »

« Quand on prétend faire de la politique, on s'arrange pour ne pas avoir de château, sauf s'il est dans la famille depuis au moins Louis XV. »,

Georges Pompidou

1974

Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing

« J’accepte, mais il est possible que vous le regrettiez. »,

Jacques Chirac à Valéry Giscard d’Estaing.

26 juillet 1976

Jacques Chirac claque la porte du gouvernement

« Je ne dispose pas des moyens nécessaires pour assumer efficacement mes fonctions de Premier ministre et, dans ces conditions, j'ai décidé d'y mettre fin. »,

5 décembre 1976

Le RPR pour défier VGE

« La volaille qui crie le plus fort est celle dont on arrache les plumes. »

1977

La conquête de Paris

« Celui-là, il fait vraiment péter l’emmerdomètre »,

à propos de Michel Poniatowski.

1981

Le coup bas de Chirac à VGE

« Il faut nous débarrasser de Giscard ! C’est un danger pour la France. »

1986-1988

Le temps de la cohabitation

« Quand je suis en tête-à-tête avec Chirac, il est très poli, presque trop. Mais je ne peux avoir aucune confiance dans ce qu'il me dit. »

François Mitterrand

1988

Seconde tentative à l’Élysée

« Vous avez tout à fait raison M. le Premier Ministre. »

François Mitterrand à Jacques Chirac.
Débat télévisé du 28 avril 1988.

19 juin 1991

Le Discours d’Orléans

« Le bruit et l'odeur... »

1995

Trahi par Edouard Balladur, mais victorieux

« Ce type, c'est quand même un remède contre l'amour, non ? »

à propos d’Edouard Balladur.

Juillet 1995

La responsabilité de l’Etat français dans la rafle du Vel d’hiv.

« Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français. »

21 avril 1997

La dissolution de l’Assemblée

« J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale. »

2000

Les démêlés avec la justice

« Aujourd’hui, on rapporte une histoire abracadabrantesque. »

Jacques Chirac, France 3 21/09/2000

2002

Le choc du second tour : Chirac-Le Pen

« Face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible. »

7 mai 2002

Il nomme Nicolas Sarkozy ministre de l’Intérieur

« Sarkozy, il faut lui marcher dessus pour deux raisons : d'une part, il ne comprend que cela et en plus il paraît que ça porte bonheur. »

Mars 2003

Le non à la guerre en Irak

« On n'exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé. »

A Silvio Berlusconi lors des débats sur la guerre en Irak en 2003.

6 juillet 2005

Paris perd l’organisation des Jeux olympiques

« La seule chose qu'ils [les Britanniques] ont faite pour l'agriculture européenne, c'est la vache folle. »

octobre 2005

Emeutes en banlieue

« Je veux dire aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu'ils sont tous les filles et les fils de la République. »

10 mai 2006

Première commémoration de l’abolition de l’esclavage

Le 10 mai « honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage »,

allocution du 30 janvier 2006.

20 juin 2006

Inauguration du Musée du Quai Branly

« Au cœur de notre démarche, il y a le refus de cette prétention déraisonnable et inacceptable de l’Occident à porter, en lui seul, le destin de l’humanité. »

11 mars 2007

Les adieux

« Cette France que j'aime autant que je vous aime. »